Chambon sur Dolore - le 21 décembre 2014

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Merci à Françoise et Lise

Le DLNI

La mode est aux sigles plus ou moins compréhensibles. Les Chemins de Traverse, toujours soucieux d’être « dans le vent » se sont mis au goût du jour et sont partis à la recherche des détails linéaires non identifiés qui émaillent et enrichissent la carte. Aujourd’hui, seuls les habitués et bons lecteurs sont là, mais il y a de quoi aiguiser leur sagacité. Il n’est pas toujours facile de repérer sur le terrain ces détails qu’on néglige la plupart du temps. Ici, c’est une levée de terre, là une rangées de genêts, une clôture, parfois un chemin plus ou moins envahi… La représentation de Chambon l’Air va poser problème, mais après quelques recherches, tout va s’éclaircir. Nous arrivons à destination après avoir trouvé le RN (pardon, le repère de nivellement !) noté sur la carte.

Saint Ferréol des Côtes - le 15 décembre 2014

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Merci à Lise et Paule

Une belle demoiselle

Elle est arrivée avec une belle robe blanche immaculée. C’est sa première Rando toutous, mais elle n’est nullement impressionnée par les trois grands chiens qui entreprennent de lui apprendre les jeux habituels. On saute, on se roule par terre, on joue dans les flaques, on se vautre dans la boue… Elle ne met pas longtemps à comprendre. A la fin de la balade, elle est crottée jusqu’au cou, sa robe est aussi tachée que celle du dalmatien… Pendant ce temps-là, les deux petits chiens sont sérieux, ne quittent pas trop leur maître, car on ne sait jamais ce qui peut arriver avec de pareils fous…

Glaine-Montaigut - le 9 décembre 2014

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Merci à Lise et Paule

Des osiers-saules aux Ossiaux

Pour cette nouvelle sortie des Chemins de Traverse sur le territoire de la communauté de communes de Billom, Saint-Dier, Vallée du Jauron, rendez-vous avait été donné à Glaine-Montaigut. Au pied de la très belle église romane, un air sec et froid accueille la demi-douzaine de participants ainsi que le triplé habituel de canidés dont on ne raconte plus les frasques ! Tout au long des chemins et jusqu'au cœur des villages traversés, nous nous efforçons de débusquer ces saules-têtards dont la silhouette typique nous rappelle combien cet arbre fut utile au verger comme à la vigne, au vannier comme à ce vigneron-paysan qui a peut-être laissé son nom au hameau des Végheants. Quelques spécimens résistent encore dans ce qui fut autrefois une saulée qu'un lotissement nouveau grignote irrémédiablement ; les clichés photographiques pris lors de cette balade parviendront-ils à sauvegarder la mémoire des lieux ? Pour notre part nous garderons, je l'espère, le souvenir d'une agréable rando toutou minuscule exempte de tout esprit de performance...

Olliergues - le 8 décembre 2014

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Merci à Lise et Paule

Une bien curieuse rencontre

Le chemin est large, bien tracé, on avance vite. Au croisement, on plonge le nez dans la carte pour ne pas commettre d’erreur. Oui, mais qu’est-ce qu’on fait là ? On aurait dû tourner 300 mètres avant, juste en bas de la côte et longer le ruisseau. Sauf qu’au fond de la vallée, il n’y avait qu’une forêt alluviale dense relativement impénétrable. On improvise un nouvel itinéraire et tout se déroule sans difficulté. Plusieurs fois, on a l’impression que le chemin s’arrête. Mais, à chaque fois, après un grand virage, il continue. Nous longeons des prés où paissent toutes sortes d’animaux, mais la surprise sera totale quand nous découvrons tout un troupeau de lamas. Curieux, ils s’approchent de la clôture, pas du tout effrayés par nos chiens, et nous nous observons mutuellement longuement. Et c’est un peu à regret que nous poursuivons  notre chemin pour rentrer avant la nuit.