lundi 28 juillet 2014

Olliergues - le 28 juillet 2014

Merci à Lise

Quand je veux, na !



Le déluge du matin n’incitait pas à la promenade ! Dommage pour les absents, la pluie s’est arrêtée le temps de la randonnée et a repris juste après. Seulement deux chiens pour cette Rando toutous, un grand et un petit qui, après avoir fait connaissance, mènent chacun leur vie. Ils s’ignorent souvent mais n’oublient pas d’arroser les mêmes touffes d’herbes. Aussi indépendants l’un que l’autre, ils répondent au rappel … quand ils l’ont décidé, après avoir fini des choses bien plus intéressantes que sont la course aux papillons ou aux écureuils et reniflé toutes les senteurs du fossé. Au bout d’un temps plus ou moins long, ils arrivent et s’assoient d’un air innocent, fiers d’être aussi obéissants. Les maîtres sont obligés de les  féliciter, même si leur patience a été mise à rude épreuve !

dimanche 27 juillet 2014

Montmorin - le 27 juillet 2014

Merci à Françoise, Lise et Paule

L'arbre mystère


 Le cognassier, le marronnier, le caoutchouc, l’abricotier, le prunellier et le citronnier sont les vedettes de cette Rand’orientation. Mais avant de trouver leurs noms, que d’épreuves à franchir ! Repérer sur la carte où sont les indices, découvrir le sens d’une énigme et trouver une petite boîte qui renferme une lettre. Assembler les lettres pour faire un mot est sans doute le plus facile. La plupart des participants devinent avant la fin du jeu et attendent une lettre précise dans la cachette suivante pour vérifier leur hypothèse. Le soleil généreux ajoute à la bonne humeur du groupe qui n’a pas vu passer l’après-midi. 

 

 

vendredi 25 juillet 2014

Saint Rémy sur Durolle / Viverols - du 20 au 25 juillet 2014

Merci à Alain-Robert, Annie, Lise et Mireille

Un voyage intérieur



Dimanche 20 juillet 2014

Les éléments se déchaînent ce matin, sans doute pour tester la motivation de nos baroudeurs. D’où qu’ils viennent ils se sont réveillés sous l’orage, le tonnerre et les trombes d’eau. Mais peine perdue ! A l’heure dite tout le monde est là, Alain-Robert, Annie, Gisèle, Jean Claude, Lise, Marie-Ève, Mireille, Monique et Sabrina. Découragée devant tant de détermination, la pluie s’arrête de tomber jusqu’au soir. Après la traditionnelle photo souvenir, la petite troupe démarre, s’élève au-dessus du plan d’eau de Saint Rémy et profite des paysages ouverts pour admirer les points de vue. Très vite, elle entre dans les bois et par un dédale de chemins un peu compliqué se rapproche de Lavoine. Au gîte Vita Lita, Julie nous accueille chaleureusement avec un petit verre de muscadet autour du feu de cheminée. Chacun profite de ce moment de détente fort agréable après l’effort.

Lundi 21 juillet 2014

Le petit déjeuner pantagruélique nous fait un instant oublier la pluie qui tombe sans discontinuer, et le brouillard qui nous isole du monde. Il faut se décider à partir à l’assaut du rocher Saint Vincent tout proche. Les chemins boueux sont très malaisés et la glissade assurée. Au sommet, la table d’orientation ne nous renseigne pas … sur les nuages qui entourent intégralement le site. La descente est prudente et on retrouve une petite route confortable avec plaisir. L’horloge à billes de Lavoine retient notre attention, les techniciens du groupe se penchent avec intérêt sur son fonctionnement et l’aident même à recueillir les boules quand il y a un « raté ». La côte dans les bois est interminable. Heureusement, les myrtilles agrémentent l’ascension et nous procurent des pauses obligées. Nous faisons l’impasse sur le sommet du Montoncel masqué dans les nuages et le contournons par l’est. C’est dans la descente caillouteuse que Marie a de graves soucis de chaussures. Dès l’arrivée à Chabreloche, elle est obligée d’aller en acheter une nouvelle paire à Thiers grâce à l’obligeance d’Annie qui arrête là son voyage.

 
Mardi 22 juillet 2014

Evelyne nous rejoint pour commencer par une belle grimpette de l’autre côté de la Durolle. Les pèlerines sont de sortie, les chemins sont gorgés d’eau. Au fur et à mesure de la montée, nous retrouvons les nuages. Les bois sont magnifiés par cette atmosphère feutrée qui resserre le groupe et favorise les échanges. Nous avons la sensation agréable d’être seuls au monde. Une éclaircie au Pas de Mousset permet d’envisager une sieste humide dans l’herbe. Le brouillard nous accompagne à nouveau jusqu’au site de Notre Dame de l’Hermitage. En arrivant, c’est à peine si nous voyons le monastère. Quant aux rochers de Peyrotine, on sait qu’ils sont là parce qu’ils sont indiqués sur la carte ! Nous partageons un moment la vie du couvent avant de nous répartir dans nos chambres.

Mercredi 23 juillet 2014

Le groupe s’agrandit encore avec l’arrivée de Françoise. Nous faisons le tour du site et imaginons la vue exceptionnelle annoncée dans les dépliants touristiques. C’est toujours dans le brouillard que nous poursuivons notre route. La chapelle et le vieux cimetière nous retiennent un moment pour nous raconter leur histoire. Tout à coup dans ce décor serein, on aperçoit des camions en train de goudronner un chemin forestier dans un vacarme parfaitement incongru dans ces lieux. Bien que paisibles randonneurs sur un GR®, nous sommes ressentis comme des intrus et on nous demande de modifier notre cheminement … Un comble ! Petit à petit, les nuages se dissipent pour faire place à un beau soleil qui nous permettra un agréable pique-nique dans un pré, une belle sieste et une arrivée au col de la Loge par une belle journée d’été. Nous nous prélassons comme des lézards en attendant l’ouverture du gîte dont c’est le jour de fermeture et qui fait une exception pour nous. 
 








Jeudi 24 juillet 2014

C’est avec le renfort de Jacqueline et René que nous démarrons cette étape exceptionnelle. Le soleil brille et la météo annonce une belle journée. Les gentianes sont encore fleuries sur La Montagnette, les pelouses sont magnifiques. Nous apprécions ce beau temps retrouvé. Mais quelques cumulus commencent à faire leur apparition ici et là, pas très inquiétants … au début. Derrière nous, le ciel devient noir, mais le vent chasse les nuages. Devant nous, le ciel reste clair et nous continuons de progresser. Après une petite visite à la tourbière du col du Béal, nous entreprenons l’ascension de Pierre sur Haute, après avoir repris l’avis de Météo France qui n’annonce que des averses. Très vite, l’orage gronde, les grêlons nous fouettent le visage, l’eau tombe à seaux. Nous devons retourner au gîte du col où  d’autres naufragés se sont réfugiés aussi. Pendant deux heures, nous regardons tomber le déluge et la route se transformer en ruisseau. Trempés de la tête aux pieds, nous improvisons un retour au col des Supeyres avec des voitures et des chauffeurs complaisants. De l’autre côté de la montagne, il fait beau et nous en sommes quittes pour sécher notre linge dehors grâce à la gentillesse de Karine et Guillaume.

Vendredi 25 juillet 2014

Nous avançons l’heure du départ d’une demi-heure car Météo France annonce des orages pour l’après-midi. L’étape est jalonnée de villages ou de maisons où nous pouvons éventuellement trouver refuge. Les chemins sont larges et faciles, nous avançons rapidement. C’est au col des Pradeaux que le ciel commence à se charger. Quelques coups de tonnerre un peu lointains ne nous effraient guère et nous atteignons le col de Chemintrand. Le temps se couvre, mais nous aurons le temps d’arriver à Viverols et de nous rassembler dans un bar pour regarder la pluie se mettre à tomber. Si tout le monde est capable de marcher par beau temps, seuls les « vrais randonneurs » sont capables de marcher dans des conditions difficiles et surtout d’y trouver du plaisir pour nourrir leur vie intérieure! Hiérarchiser ses valeurs, se concentrer sur l’essentiel fait partie de la panoplie du randonneur itinérant.  

lundi 14 juillet 2014

Saint Eloy la Glacière - le 14 juillet 2014

Merci à Lise

Un océan de fougères



Rien n’arrête les Rand’aventuriers des Chemins de Traverse : ils passent les barbelés les plus étroits avec une certaine aisance en rampant comme les limaces ; ils feintent les troupeaux de bovins pour traverser les prés qu’ils occupent ; ils s’attaquent aux ronciers à grands coups de chaussures. Et tout cela pour trouver quoi ? Un immense champ de fougères particulièrement florissantes, tellement hautes qu’on se perd de vue. Seuls les chapeaux dépassent la végétation. Et quand ils arrivent sur un chemin, ils trouvent que c’est d’une extrême banalité, mais aussi d’un grand confort …