Merci à Françoise et à Lise
Une Rand'aventure écourtée
La randonnée ne paraissait pas
difficile : des chemins bien nets sur la carte, avec quelques portions de
route de temps en temps. Le départ sur le goudron est facile, nous avançons
tranquillement en papotant, à moins que ce ne soit l’inverse… Mais dès le
premier chemin, les choses se corsent : que faire entre un beau sentier
qui n’a pas tout à fait la bonne direction et un autre mieux orienté, mais
complètement envahi ? Une solution, puis l’autre, une adaptation, puis une
autre, telle est la Rand’aventure. Finalement à la sortie d’un hameau, tout
semble aller mieux, le chemin est là, bien tracé et montant comme il faut. Mais
la bifurcation suivante n’existe pas. Chacun y va de sa solution. Après
plusieurs essais infructueux et quelques improvisations, on arrive au hameau
prévu, un bien joli village qui nous inspire pour une petite pause. Mais voilà,
au moment de partir le chien randonneur s’est blessé à une patte, une coupure
bien nette et bien profonde sûrement produite par un tesson de bouteille. Il n’est
plus question de chemins, mais de retour rapide par la route. Il en sera quitte
pour une anesthésie générale, quelques points de suture et une obligation de
rester tranquille pendant 12 jours. Une éternité quand on s’appelle Gaspard !