lundi 20 avril 2015

Champetières - le 20 avril 2015

Merci à Lise

Loin des yeux, loin du coeur



Mélusine et Gaspard étaient de grands copains et adoraient jouer ensemble. Aujourd’hui, ils ne se sont pas vus depuis 2 mois. Quand ils descendent de la voiture, alors qu’ils sont en laisse, ce sont de grandes embrassades. Mais dès qu’ils sont lâchés dans les bois, ils se tiennent à distance respectable et s’observent. Si Gaspard disparaît, Mélusine le cherche des yeux, mais s’il déboule d’un talus, Mélusine s’éloigne. S’il court vers elle, elle couine préventivement. Chacun fait sa randonnée en solitaire. A la pause, elle se réfugie sous les genoux de sa maîtresse pendant que Gaspard gambade et la sollicite. Puis, à la fin de la randonnée les distances entre eux se raccourcissent. Il manque juste quelques kilomètres pour qu’ils retrouvent leur connivence !

dimanche 19 avril 2015

Grandval - le 19 avril 2015

Merci à Françoise et Lise

Une mauvaise réputation



A tort ou à raison, la boussole fait peur au randonneur débutant. Tel un instrument mystérieux, voire maléfique, elle est souvent « oubliée » au fond du sac. Et pourtant… Dans les bois où il y a des chemins partout, pas forcément les mêmes que sur la carte, comment s’orienter sans boussole ? C’est l’expérience qu’ont pu faire les quelques néophytes dans cette Rand’orientation au milieu des bois de l’Achant. En associant la lecture du relief et la lecture des directions, on résout beaucoup de difficultés et surtout, on retrouve les voitures ! Finalement, la boussole c’est facile…


lundi 13 avril 2015

Marat - le 13 avril 2015

Merci à Françoise et Lise

L'azimut 50



Le Bois Mauchet nous a réservé plein de surprises. Nous partons tranquillement de Baraduc, quittons les dernières maisons du village et entrons dans la forêt. Dans la côte, les choses se compliquent un peu, nous nous rendons compte très vite que le tracé du chemin dessiné sur la carte ne correspond pas à celui du terrain. Une vérification ultime, nous constatons que nous allons dans la bonne direction et que nous devons arriver sur la ligne de crête. Il ne reste plus qu’à monter, la ligne de crête ne peut pas nous échapper ! Effectivement, après un bel effort nous trouvons cette ligne, le grand chemin, la Pierre Bellière et la croix attendue. Nous devons prendre en face un chemin à continuité aléatoire. Au début, il est bien marqué, mais bientôt nous sommes au milieu du bois sans trace, ni repère. Heureusement, nous avons nos boussoles ! Quelques mesures plus tard, nous décidons de suivre l’azimut 50 qui devrait nous amener à un chemin d’exploitation en contrebas. Mais il faut parcourir au moins 600 mètres au milieu de la hêtraie sans trop dériver pour trouver le fameux chemin. Bonne pioche ! Nous sommes tranquilles une petite demi-heure. Mais un peu plus loin, il faut recommencer avec l’azimut 290° cette fois-ci pour retrouver le point de départ.