Merci à Lise et Marianne
Le diable en embuscade
Dès qu’Annick et Stella sont là, Jean-Claude
finit de nous équiper. Nous sommes prêts pour aller de « sommets en ruines
de loge ». Nous partageons le parking du col de la Loge avec une armée de VTTistes.
Cartes et boussoles prêtes à l’emploi, sus au premier objectif : la borne
géodésique du Grand Caire, Martine la découvre, mais elle est la tête en bas,
complètement déterrée… Un coup du diable assurément. Nous poursuivons par un
chemin bien tracé à la fois GR et PR. La cohabitation avec les vélos devient
difficile quand on aborde ensemble une partie chronométrée pour eux. Ils vont à
des vitesses impressionnantes dans une descente périlleuse. C’est au pied de la
loge du Fanget que nous pique-niquons. Christian nous amène facilement au col
des Brosses, mais nos imaginations doivent inventer la loge de Beaudon,
peut-être masquée par la végétation. La suite se complique, Marianne propose l’itinéraire
passant par les ruines de la Goutte Greliche pour gravir par sa face sud-est le
Puy Morand. La pente très raide franchie, l’azimut de la descente fixé, nous
allons à la recherche des ruines de Japeloup, sans doute un ancien moulin dans
un vallon encaissé. Pour la dernière étape, Danielle nous conduit aux maisons
du Trève, mais c’est un cul de sac et elle doit improviser un retour par l’ancien
GR3 en traversant un bois et quelques clôtures. Nous arrivons au col
complètement déserté. Il est trop tard pour l’apéritif, dommage, nous l’avions
bien mérité ! Une randonnée diabolique jusqu’au bout.