Merci à Françoise, Lise et Paule
La technique du jalonnement
C’est un très bel après-midi d’automne
la température est douce et les couleurs dorées brillent dans le soleil. Chacun
profite de ces belles conditions météo, l’humeur est joyeuse, on taquine Daniel
chargé aujourd’hui de l’itinéraire. « Eh, Daniel, tu nous ramèneras avant
la nuit ? ». Tous les chemins prévus sont là et tout va bien. Mais il
ne faut jamais vendre la peau de l’ours … Dans le dernier kilomètre de la
randonnée, le chemin, jusque-là bien visible, disparaît brutalement dans le
bois. Que faire ? Revenir sur nos pas ? Non, on est si près d’arriver
! On va s’orienter à la boussole. On mesure l’azimut sur la carte, mais il est
impossible d’avoir des repères dans le bois où tous les arbres se ressemblent. C’est
le moment d’utiliser la technique du jalonnement que peu connaissent.
Jean-Claude est désigné pour partir devant faire le jalon. Les autres le
guident pour qu’il reste bien dans l’axe. Quand il est en limite de visibilité,
les autres le rejoignent. Il repart, les autres arrivent et ainsi de suite. Le
passage d’un thalweg est un peu épique car la zone humide est étendue. Au bout
de plusieurs centaines de mètres, on retrouve un chemin pile poil dans la bonne
direction. Il est réapparu et nous n’avons pas dérivé. Bravo ! Il suffit
de le suivre pour retrouver les voitures.
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