Merci à Françoise et Lise
Un trésor méconnu
C’est à l’office de tourisme,
place de l’ancien poids public, que les participants ont rendez-vous. C’est la
partie basse du village, la « ville nouvelle » où se tenaient au
XIXème siècle les grandes foires au bétail. C’est aujourd’hui un grand parking
tranquille. La randonnée commence par une bonne grimpette sur le flanc de la
gorge creusée par les deux ruisseaux qui enserrent Auzon. Du plateau, on domine
la plaine alluviale de l’Allier à quelques centaines de mètres de là. Une
longue flânerie dans les hameaux du village nous montre la déprise agricole et
nous laisse imaginer la vie d’autrefois. Il reste surtout des prés, des
friches, une vigne abandonnée, quelques vestiges industriels… Le village d’Auzon
se mérite ! Ce n’est que l’après-midi que nous le découvrons, perché sur
un éperon étroit d’où l’on domine les vallées, les terrasses autrefois
cultivées, maintenant envahies de végétation. Nous flânons dans les rues
étroites souvent pavées de galets et découvrons les maisons anciennes, les
vestiges des châteaux, la vieille porte, le jardin de type médiéval témoignages
de la splendeur passée d’une ville autrefois florissante et classée « bonne
ville d’Auvergne ». Nous visitons la collégiale du XIIème siècle
sous la houlette de Julia, guide passionnée qui nous fait découvrir toutes les
subtilités des fresques et de la statuaire qui, sans elle, nous auraient
échappé. Personne ne connaissait Auzon, mais chacun s’est promis d’y revenir.
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