dimanche 24 mai 2015

Saint-Germain-l'Herm - le 24 mai 2015

Merci à Lise

Une balise introuvable



Le but du jeu est de suivre un itinéraire avec des points obligés. A chaque point, il faut trouver une balise dont l’emplacement est défini par un azimut et une distance. La première est facile, le long d’un chemin, néanmoins inexistant sur la carte. Mais dès la deuxième, les choses se corsent car les balises sont disséminées dans les bois. On cherche la balise n° 2 d’un côté, de l’autre, sans succès. A la fin, nous les trouverons toutes, plus ou moins facilement… Sauf une ! Nous repassons au point n° 2, cherchons encore un peu, mais ne la trouvons toujours pas. Finalement, ce sont les coordonnées GPS, prudemment relevées à la pose, qui nous permettent de remettre la main dessus. Il faut se rendre à l’évidence, les coordonnées sont aberrantes. Il y a eu une erreur d’origine au moment de la prise des mesures, erreur involontaire, mais bien déconcertante !

lundi 18 mai 2015

Ambert - le 18 mai 2015

Merci à Lise

L'arthrose, connais pas...



Les humains sont des êtres bizarres. Ils paient bien cher des cures avec bains de boue dans des destinations plus ou moins exotiques alors qu’il y a tout ce qu’il faut sur place : de belles grandes flaques qu’on peut traverser dans un sens, puis dans l’autre et recommencer et… encore une fois avant de passer à la suivante. Il y a de quoi se plonger jusqu’au cou, se prélasser, un vrai délice… Et quand on sort, pas besoin de serviettes chauffées, les pantalons des maîtres suffisent amplement pour s’essuyer les pattes. Mais pourquoi diantre, faut-il une douche quand on rentre à la maison ? A cause de l’odeur qu’ils disent… Vraiment des êtres bizarres !

dimanche 17 mai 2015

GTP Au fil de la Dore - du 14 au 17 mai 2015

Merci à Ayse, Daniel, Florence, Lise, Marianne, Pierre et Rojda

Une rivière méconnue

 Jeudi 14 mai 2015

Nous laissons nos voitures à Saint Bonnet-le-Bourg sur un parking aimablement prêté par la municipalité. L’étape du jour nous mènera à Saint Bonnet le Chastel distant de 5 kilomètres, mais nous, nous en ferons 18 ! Une dizaine de personnes sont au rendez-vous, quelques habitués  amateurs d’itinérance et quelques novices qui ont envie de découvrir l’activité. C’est parti pour quatre jours d’aventure ! Si tout le monde connaît la Dore, véritable épine dorsale du Livradois-Forez, personne ne sait trop où elle prend sa source. Après le premier pont sur le ruisseau de Marchaud, nous remontons sa vallée jusqu’à l’étang. Nous faisons une première pause pour profiter de ce cadre paisible et assistons à la naissance de libellules. Pendant ce temps, celles qui, pressées par le temps, n’avaient pas pris leur petit-déjeuner rattrapent cette lacune pour affronter l’effort dans de bonnes conditions. Après un long détour dans les bois, nous rejoignons le ruisseau de Berny et découvrons une Dore de 60 cm de large. Nous la suivons un moment, montons sur une ligne de crête entre Dore et Dolore et arrivons à Saint-Bonnet-le-Chastel en longeant la vallée de la Dolore. Nous retrouvons avec plaisir Laurette et Peter (chez qui nous avions déjà fait escale l’an dernier), leur accueil généreux et leur excellente table.

Vendredi 15 mai 2015


Le froid et la pluie ont remplacé le beau soleil de la veille, nous sortons les gants, les bonnets et les pèlerines pour affronter les intempéries. Nous ne les quitterons pas de la journée. C’est la Dolore que nous traversons en premier avant de trouver la Dore 3 kilomètres plus loin. Pour passer de l’autre côté, il faut franchir une passerelle étroite et vermoulue, un peu inquiétante. Pour être en sécurité, il faut vraiment marcher sur les madriers qui la soutiennent… C’est dans le beau cadre du moulin du Vernet que la Dore naît officiellement au confluent des deux ruisseaux explorés la veille. La roue encore présente du moulin de Piers nous permet d’évoquer et d’imaginer la vie de nos ancêtres qui s’organisait autour de cette source de vie. A Aubapeyre, nous faisons un long détour pour aller repérer le confluent avec la Dorette de Saint-Alyre arrivant du département voisin. La Dore s’enfonce alors dans des gorges profondes et c’est sur la rive gauche que nous la dominons, passons à Saint-Sauveur-la-Sagne, puis à Mayres avant de trouver la plaine et Dore l’Église. La bonne truffade de l’auberge nous requinque et nous rejoignons avec plaisir nos chambres douillettes où notre hôte prévoyant a mis du chauffage.

Samedi 16 mai 2015


La Dore après avoir contourné l’éperon d’Arlanc de dirige vers le nord et prend ses aises dans la plaine. Nous suivons tout au long de la journée ses caprices et ses méandres réalisés au fil des siècles. Le pont de Masselèbre implanté au milieu des pelouses, snobé par la rivière qui coule à quelques dizaines de mètres, témoigne de ses fantaisies. Nous franchissons régulièrement d’étroites passerelles métalliques où le vertige n’est pas de mise et naviguons entre Dore et Dolore. Bien évidemment nous allons jusqu’aux Assemblées voir leur rencontre impétueuse dont l’accès est devenu difficile dans cette période de végétation luxuriante. Mais l’herbe jusqu’aux genoux, les ronces et les orties ne découragent pas les intrépides. Le cadre paisible des étangs dans la zone de Marsac nous enchante. Quelques pêcheurs profitent de cette belle journée pour se livrer à leur passe-temps favori. Nous nous éloignons un peu de la Dore pour trouver les premiers contreforts du Livradois avant d’obliquer sur le camping et de nous installer dans un chalet pour la nuit. Tous les soirs, quelques adhérents qui ne participent pas à la randonnée nous rejoignent pour partager le repas avec nous et nous passons ensemble des moments fort sympathiques.

Dimanche 17 mai 2015


Nous retrouvons la Dore et la longeons de très près dans la zone de loisirs d’Ambert, nous la suivons jusqu’au pont qui a remplacé celui du Moyen-Âge et passons devant le rue Vieille du Pont. Après la traversée de la ville, nous retrouvons les prés et la campagne. De petits chemins qui ne figurent pas sur la carte et découverts par hasard nous font quitter la plaine. C’est sur la rive droite que nous évoluons, un peu plus facile et plus habitée que la rive gauche. Petit à petit, la Dore s’enfonce dans des gorges où il n’y a plus de place que pour la route et la voie de chemin de fer. Les chemins ondulent sur les collines en traversant les villages, Job, Vertolaye, Marat. Les affluents qui descendent du Forez ressemblent à des torrents à cette saison et nous prenons conscience que le moindre ruisseau peut constituer un obstacle infranchissable en l’absence de pont. C’est à 18 heures pétantes que nous arrivons sur la place de la mairie d’Olliergues après un parcours de 92 km, 1620 m de dénivelé positif et 2170 m de dénivelé négatif et des étoiles plein la tête. Il ne reste plus qu’à retrouver nos voitures et notre vie « civilisée ». Cette fenêtre dans la vie quotidienne reste une expérience riche d’émotions, de rencontre et de partage. La frugalité et la lenteur de l’activité redéfinissent nos besoins fondamentaux et hiérarchise nos valeurs. C’est l’occasion d’un ressourcement extraordinaire.


mardi 12 mai 2015

Fayet le Château - le 12 mai 2015

Merci à Paule

Une nature généreuse



Rendez-vous était donné à Fayet le Château par une chaude journée pour cette Rando minuscule. Le programme annonçait un circuit 5 km et 120 m de dénivelé positif cumulé, particulièrement adapté aux débutants. Mais de débutants, point il n’y avait. Nous aurions pu faire nombre si les vaches n’avaient pas fait faux bond et décidé de rester à l’ombre… dans leurs prés. Ce sont donc trois bipèdes et un quadrupède, l’Unique, qui se sont élancés par des « chemins où la nature s’impose dans toute sa diversité » : chemins ombragés, chemins odorants, chemins parfois boueux comme l’association a su quelquefois se faire une spécialité ! Aucune turbulence dans ce cadre paisible, et même un lézard vert qui se laisse complaisamment photographier. Plus loin une taupe timide se faufile
dans les grandes herbes. Dans le silence de la nature ou sous le chant des oiseaux, d’étangs en mares à canards pour la plus grande joie d’Elliott qui se prend pour un chien de chasse, de « cailloux » qui paraît-il servaient à faire les trottoirs de Paris dans les temps anciens, par des sentiers montants ou descendants, le « groupe » trace son chemin parmi les herbes folles et les orties qui caressaient les jambes d’un marcheur imprudemment vêtu d’un bermuda. A la pause, point de thé. Quelques fruits très secs oubliés au fond du sac de notre accompagnateur. De dépit, ils sont les bienvenus. Point de fameux gâteau d’une célèbre « pâtissière du lundi ». Et oui, nous étions mardi…Mais la rando a eu lieu ! Merci René, qui comme soeur Anne, ne voyait venir aucun randonneur à l’heure du rendez-vous !