lundi 15 février 2016

Saint-Martin-des-Olmes - le 15 février 2016

Merci à Lise

Des retrouvailles



Mélusine n’était pas venue depuis longtemps, mais dès qu’elle retrouve Gaspard, c’est comme s’ils s’étaient quittés la veille. Leur complicité renaît immédiatement. Ce sont des courses effrénées sans égard pour les jambes des bipèdes qui traînent par là. Et puis, de temps en temps, ils s’arrêtent d’un coup pour reprendre leur souffle pendant quelques minutes. Aucun ne bouge, comme s’ils s’étaient donné le mot. Comment dit-on « pouce » en langage canin ? Il est sûr que cette nuit, ils vont bien dormir.

vendredi 12 février 2016

Chaumont le Bourg - le 12 février 2016

Merci à Lise et Rémy

Le pire n'est pas toujours sûr




Les Auvergnats avaient déclaré forfait, les uns avaient des douleurs, les autres ont eu peur des trombes d’eau qui tombaient à midi. Heureusement que des Parisiens téméraires étaient là pour sauver l’honneur ! La pluie menaçante est bien vite remplacée par le soleil, qui, tel le Phébus de la fable, nous oblige à nous dévêtir, en oubliant la laisse de Gaspard sur le chemin. Nous nous concentrons sur l’azimut, celui de la carte, celui du chemin, Anny et Rémy qui ne connaissaient rien à la boussole apprennent vite. La balade se déroule intégralement dans la plaine de la Dore, les chemins et les prés sont gorgés d’eau, mais la pluie nous épargne jusqu’à l’arrivée.

mercredi 10 février 2016

Rando hivernale - du 7 au 10 février 2016

Merci à Jean-Louis, Lise et Marianne

Des conditions hivernales



Dimanche 7 février : Le col est désert en raison du faible enneigement, le marathon du Forez a été annulé, le foyer de ski est fermé… Les Chemins de Traverse, eux, sont là pour leur deuxième itinérance hivernale et la journée commence autour d’un café à l’auberge des Pradeaux. Plusieurs itinéraires ont été prévus par notre guide, à choisir au dernier moment en fonction des conditions météorologiques. Finalement, ce sera le plus long en passant par le puy de Loir. Et nous voilà partis dans le brouillard sur une petite route avant de nous enfoncer dans la forêt. Nous sommes seuls au monde, le silence nous entoure, seules quelques traces d’animaux témoignent d’une vie secrète. Pour le pique-nique, nous dénichons une salle à manger avec mezzanine dans une maison inhabitée. Le luxe ! Petit à petit, le brouillard se dissipe, le soleil apparaît et l’après-midi, nous aurons des perspectives jusqu’à la chaîne des Dômes. Le soir plusieurs participants nous quittent, le lendemain, c’est boulot… Pour les retraités, c’est dodo au gîte.

 
Lundi 8 février : Dès le matin, une question fondamentale se pose, raquettes ou pas raquettes ? Météo France annonce des chutes de neige à partir de 400 m dans les jours suivants, l’enneigement  est insuffisant aux Pradeaux, mais qu’en est-il plus haut ? Après s’être assurés que le chalet des Gentianes pourra nous dépanner le cas échéant, nous décidons de laisser les raquettes dans les voitures. A l’abri de la forêt, nous sommes bien et profitons pleinement du charme des lieux. Nous ne partageons l’espace avec personne… Mais dès que nous sommes sur les espaces dénudés, nous sommes secoués par le vent et avons parfois un peu de mal à rester debout. De temps en temps, nous enfonçons dans la neige regrettant les raquettes pendant quelques centaines de mètres… Nous finissons de nous refroidir lors du pique-nique pris pourtant dans un bois, mais pas totalement à l’abri. Du coup, nous accélérons l’allure et arrivons au chalet de très bonne heure. L’excellent vin chaud préparé par nos hôtes nous requinque et nous avons toute la soirée pour nous installer.

Mardi 9 février : Délaissant le festival du court métrage de Clermont-Ferrand, deux personnes nous rejoignent pour la journée. Nous partons sur le chemin du colporteur des jasseries, le vent est toujours là, notre voix est emportée, nous avons du mal à nous entendre. Avoir du mal à papoter en randonnée, un comble ! Nous nous rattrapons à midi devant le feu de bois et la bonne table de Karine et Guillaume. L’après-midi, nous partons vers le gros rocher et les jasseries des Chomettes. Là, nos routes se séparent, les femmes choisissent de rester dans le bois, Fleuriane étant un peu pressée par le temps. Les hommes que rien n’arrête montent sur le plateau des Égaux, ils n’en auront pas de chagrin, les rafales de vent les frigorifient et ils battent leur record de vitesse… Nous arrivons quasi en même temps au chalet.  Nous partageons les émotions et le repas du soir avec un autre groupe de randonneurs venus du col du Béal dans une soirée particulièrement sympathique. Pendant la nuit c’est la tempête, le vent souffle, siffle, cogne, mais nous sommes bien au chaud sous les couvertures… 


 Mercredi 10 février : Une fine pellicule de neige est tombée, loin de ce que l’on attendait. Nous prenons à regret congé de nos hôtes et de nos compagnons. Le vent et le froid nous cueillent dès la sortie, les capuches ne sont pas de trop pour nous protéger pendant la traversée du plateau. La forêt des Allebasses que nous longeons sur son flanc Est nous met un moment à l’abri. La descente est facile, rapide et nous décidons de dédaigner le pique-nique pour nous offrir un repas chaud à l’auberge des Pradeaux. Notre randonnée se termine, une expérience bien différente de l’an dernier avec neige et ciel bleu. Cette année, les conditions étaient bien plus difficiles, mais les quatre jours ont passé très vite et on aurait bien poursuivi l’aventure.