lundi 21 mars 2016

La Forie - le 21 mars 2016

Merci à Lise et Paule

Deux demi-randos toutous



Le soleil avait manqué le rendez-vous. Elliott se dit qu’il aurait dû opter pour la solution « sieste dans le panier ». Tant pis, une toutou rando à La Forie, ça ne se refuse pas ! Oui mais… « je n’aurais pas dû quitter mon panier ». Après l’heure, c’est plus l’heure. Les montres de Gaspard et d’Elliott n’étaient pas réglées sur le même méridien et pour UNE MINUTE de retard, ce dernier avait loupé le départ. Et en une minute, un Gaspard à longues pattes, ça en fait des kilomètres ! « Tant pis pour lui, il n’aura pas de gâteaux » pensa Elliott. Un coup d’œil furtif sur la carte posée sur le siège de la voiture « citron-vert » indique la direction à suivre. Un cabot autochtone nous fait rebrousser chemin. « Il n’est pas venu ici, il est passé par là ».  Oui mais… les chemins divergent. Ne sommes-nous pas aux Chemins de traverse ? Lequel prendre ? Au jeu du « plouf-plouf », c’est celui de gauche qui l’emporte. N’est-ce pas là que coule le Batifol ? « Il était question de baignade… ». « Sur cet itinéraire un détail me met la puce à l’oreille : des poules et des oies vaquent paisiblement à leurs occupations. Oui mais… si Gaspard était passé par là… il ne resterait que des plumes ». Nous croisons le Batifol dont l’eau paraît froide n’invitant pas à se mouiller le poil. Quelques fleurs annoncent le printemps. Chemin faisant, nous rencontrons des quadrupèdes dont les pattes sont plus longues que celles de Gaspard. Et… oh miracle, nous nous retrouvons au Champ de Clure… Le retour se fait par le bord étroit de la route que des bipèdes motorisés prennent pour un circuit automobile, d’autres pour une décharge d’ordures. On a connu mieux aux Chemins de Traverse ! Oui mais... ce n’était pas l’itinéraire prévu par les maîtres de Gaspard. « Gaspard… nous le retrouvons à l’arrivée. D’ailleurs, cette fois, je suis arrivé UNE MINUTE avant lui au parking ! Et voilà, il aura droit à ses gâteaux ». « Sans rancune mon ami ! On aurait pu « batifoler » ensemble, les copains s’étant désistés. Mais… je te cède la plume ! ». "Eh oui, on aurait pu bien s'amuser ensemble ! Je t'aurais bien attendu, même si la patience n'est pas ma vertu première, mais mes maîtres avaient des fourmis dans les pattes et tu sais ce que c'est, dans ces cas-là, on ne les retient plus... On a fait une belle balade avec plein de ruisseaux à sauter, tu aurais été heureux de t'y tremper, les bipèdes,eux, ont besoin d'une passerelle, quelle idée ! Je suis bien content d'avoir partagé les gâteaux avec toi à l'arrivée, même si ma gloutonnerie surpasse ma générosité. A la prochaine !"

lundi 14 mars 2016

Saint-Bonnet-le-Chastel - le 14 mars 2016

Merci à Lise

Le doute



Après quelques préliminaires faciles pour nous mettre en jambes, nous arrivons dans des bois immenses. Très vite, nous n’avons plus de repères. Nous avions bien anticipé sur la carte les distances et les reliefs, mais sur le terrain, c’est une autre affaire. A un moment, un croisement avec un chemin plein nord nous renseigne. Ouf ! Mais plus loin, nous tombons sur un grand chemin complètement imprévu au nord aussi… Aucun croisement ne correspond à ce que nous attendons. Notre guide nous laisse à notre incompréhension. Il faut savoir gérer l’incertitude dit-elle. Oui, mais comment ? Première règle, ne pas paniquer et garder sa lucidité ! Plus facile à dire qu’à faire. Ensuite, il faut chercher une ligne d’arrêt quelque part et un point où on sera sûr de pouvoir se recaler. On le trouve à 2 km au sud, c’est une route forestière qui correspond à l’ancien GR. Avec un peu de chance, on trouvera peut-être des anciennes balises. Nous marchons au sud, ça tombe bien, il ne faut surtout pas perdre la direction, mais 2 km, c’est loin ! Au bout d’une éternité, nous trouvons ce fameux carrefour. Tous les chemins sont là dans la bonne direction. Cette fois nous sommes sûrs de nous. Il nous suffit d’essayer de comprendre ce que nous avons fait : le chemin au nord qui nous avait servi de repère n’était en fait pas sur la carte et c’est le suivant qui était le bon. Nous n’aurions pas dû nous tromper si nous avions été plus vigilants sur le relief !                            

dimanche 13 mars 2016

La Monnerie - le 13 mars 2016

Merci à Françoise, Lise et Marianne

Un rendez-vous presque raté



La coutellerie n’était pas que le long de la Durolle. L’extrême parcellisation du travail a permis l’installation de nombreux petits ateliers dans la campagne de la montagne thiernoise dont certains perdurent encore. La découverte de cette organisation méritait bien une autre programmation de randonnée. L’atelier qui doit nous accueillir date du milieu du XIXème siècle. Nous y arrivons comme prévu vers 10 h 30 et notre déception est grande quand nous trouvons porte close…, enfin pas tout à fait, les portes sont restées ouvertes, mais il n’y a personne… Nous attendons un moment en profitant du beau soleil, mais il faut se résigner à partir. De bons chemins nous emmènent de village en village et nous apercevons çà et là des maisons d’habitation avec des ateliers au rez-de-chaussée. Certains sont sûrement encore en service. C’est pendant la pause de midi que nous avons des nouvelles de nos hôtes et que nous reprogrammons une visite en fin de journée. L’immense variété des machines et la faconde de notre guide nous plongent dans un univers qu’on n’imaginait pas tant est complexe la fabrication d’un objet devenu usuel, le couteau.