mercredi 8 février 2017

Du col de La Loge au col des Pradeaux - du 5 au 8 février 2017

Merci à Lise et Robert

Savoir s'adapter



Dimanche 5 février :
C’est du Col de la Loge que nous démarrons cette hivernale. Avec le réchauffement des températures les jours derniers, la neige a bien fondu. L’avantage, c’est que les routes sont dégagées ! Nous prenons notre repas de midi à l’auberge et Martine nous rejoint pour le dessert. Nous voilà partis pour l’aventure. Certains chaussent les raquettes d’emblée, d’autres attendent un peu. Il faut dire que la neige est aléatoire, une plaque par ci, une plaque par là. Mais il ne faut pas désespérer, nous la trouvons un peu plus tard et elle ne nous quittera plus. Nous passons l’après-midi dans les forêts désertes du col. Au retour, la contemplation du feu de bois est une activité intense que Robert prolongera assez tard avec un bon bouquin. Martine nous a quittés, après le traditionnel vin chaud.
Lundi 6 février :
Quelques centimètres de neige sont tombés pendant la nuit, le vent souffle, un léger brouillard masque le col. Lise, qui relève tout juste de grippe, s’en va en voiture la mort dans l’âme, elle nous rejoindra le soir au col du Béal. Nous poursuivons notre périple, la traversée des bois, puis de la Montagnette est très agréable, la neige poudreuse est en quantité suffisante et nous cheminons sans souci. Un pique-nique dans le bois des Deux Boules nous permet de reprendre des forces avant d’aborder l’espace ouvert sans doute plus venté. Là nous trouvons le brouillard qui ira en s’épaississant,
un brouillard épais où nous ne voyons rien, deux ou trois mètres de visibilité tout au plus. L’orientation devient plus compliquée. L’écran du GPS est illisible. Heureusement la bonne vieille boussole est là et Jean-Claude la maîtrise parfaitement ! C’est elle qui nous sauve. On applique la technique du jalonnement et de proche en proche, nous arrivons à la route que la perspicacité de Robert a permis de repérer. Il nous reste à trouver le gîte où la gardienne ne nous attendait qu’à moitié, elle nous quitte bien vite. Mais le repas est prêt et nous nous débrouillons comme des grands. Demain est un autre jour.
Mardi 7 février :
La nuit a été bonne dans une chambre bien chauffée et confortable. Le brouillard s’est levé, mais la qualité de la neige ne nous permet pas de partir à pied. C’est donc en voiture que nous rejoignons le col des Supeyres, la route est mauvaise, nous croisons des automobilistes en difficulté, mais nous arrivons à bon port. Au gîte, nous rencontrons un groupe de snowkiters condamnés à l’immobilité à cause de la météo défavorable. Pour les raquettes, c’est moins problématique et nous partons en balade... humide. Tantôt la pluie, tantôt la neige nous transpercent et c’est trempés que nous arrivons au gîte. Par bonheur, tout sera sec le lendemain matin… Une belle soirée autour du feu et un moelleux aux châtaignes ( !) nous réconfortent.
Mercredi 8 février :
Le temps s’est requinqué et c’est joyeux que nous partons. Il fait beau, nous trouvons le soleil dont on profite égoïstement. Malheureusement l'appareil photo est en panne de batterie. Pendant ce temps, Lise bataille pendant trois quarts d’heure pour sortir la voiture de la gangue de glace qui l’a immobilisée pendant la nuit, mais bien sûr nous ne nous doutons de rien. La neige est belle et nous avançons rapidement. Heureusement car nous avons dédaigné le pique-nique ! Quelques skieurs sont ressortis et empruntent les pistes. La descente aux Pradeaux est facile et nous arrivons peu après midi. Il nous reste une grande journée pour nous remettre de nos émotions et envisager l’hivernale de l’année prochaine.

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