dimanche 28 mai 2017

GTP de Beurières à Sugères du 25 au 28 mai 2017


Merci à Claire, Françoise, Lise et Marianne

Sur la route des métiers



Jeudi 25 mai
Tôt ce matin, tout le monde est là, enfin presque : il manque les Martine. Leur voiture est pourtant bien garée. Où sont-elles passées ? Quelques minutes plus tard, on apprendra qu’un villageois complaisant leur a offert « un p’tit café » avant de partir, puisque le bar était fermé. C’est d’un bon train que nous démarrons cette journée et que nous arrivons à notre première halte « L’atelier de bois chantourné ». Gilles nous attend devant la porte, il nous explique avec passion son travail et nous admirons sa dentelle de bois déclinée de toutes les façons. Un café plus tard (2 pour les Martine !), nous repartons en direction d’Arlanc et de l’atelier « Art Bois ». Nous découvrons une autre façon de traiter ce matériau, de l’associer à d’autres pour créer de nouveaux objets originaux. Après une pause repas, sieste, flânerie, nous reprenons notre route par les chemins, nous snobons le château de Mons plusieurs fois visité pour arriver au Relais de la Diligence qui nous installe dans le jardin pour déguster la traditionnelle bière.

 



Vendredi 26 mai :
C’est toujours très compliqué de s’arracher au charme douillet du Relais de la Diligence et à la gentillesse de Laurette et Peter que nous retrouvons toujours avec plaisir. Mais, bon, après le troisième café et la dernière confiture goûtée, nous nous décidons à partir… La côte est raide pour sortir de Saint-Bonnet-le Chastel. Une fois sur le plateau, ça roule, les kilomètres défilent sur de larges allées forestières. Au GAEC du Bois Doré, Nicolas nous avait oubliés, occupé qu’il était par des travaux de maçonnerie. Il fait toutefois une récréation pour nous faire visiter son exploitation, sa cave à fromages et nous expliquer son investissement dans l’agriculture, très fier d’être avec Lucie les derniers paysans du village. Tout autre est la visite de l’atelier « Fleur de cuir » de Fournols. Nous découvrons des cuirs de toutes les couleurs déclinés en ceintures, en sacs, en porte-monnaie et nous admirons la collection de peaux de Frédéric, depuis celle de la patte du poulet jusqu’à celle du python. Nous basculons de l’autre côté du Livradois et suivons un sentier de crête qui domine toute la chaîne des Puys. Juste avant d’arriver au Vertige, nous recevons quelques grosses gouttes d’eau qui annoncent un très gros orage. Heureusement que nous sommes à l’abri !

Samedi 27 mai :
La halte au Vertige est très agréable, une chanson pour l’Auvergnat, un excellent repas (hum le velouté aux asperges !), le charme raffiné des chambres, tout concourt à nous faire oublier les quelques douleurs de fin de journée. Cees et Gerda acceptent gentiment de figurer sur la photo souvenir et nous voilà repartis pour une étape plus longue et sans visite. Beaucoup de chemins sont
désormais goudronnés, dommage pour les randonneurs que nous sommes ! Il fait un temps magnifique, les montagnes sont en majesté et nous nous régalons avec un chemin de crête qui traverse le plateau. Nous plongeons brutalement dans la vallée du Civadoux et arrivons au Moulin à l’accueil très original, où Béatrice et Sophie essaient de garder vivant cet endroit. Elles nous parlent avec conviction de la doume, la monnaie locale, mais nous restons sceptiques. Heureusement, elles acceptent aussi les euros ! Nous goûtons des préparations de leur invention à base d’ail des ours ou d’orties et apprécions le pain cuit au four sous nos yeux.

Dimanche 28 mai :
L’étape du jour est plus courte (retour en voiture oblige !). Après une courte visite de Saint-Quentin et un pique-nique dans les jardins de Sauxillanges, nous nous acheminons vers notre dernière halte « la ferme douce laine ». Sandra nous fait visiter son exploitation et nous explique que les drôles d’animaux qu’on a vus en passant sont bien des chèvres et non pas des moutons (a priori, les moutons à cornes ça n’existe pas !). Nous suivons le cycle des bébés aux adultes, les chèvres curieuses nous observent, les boucs se laissent caresser. Nul doute qu’ici les animaux sont bien traités pour avoir une telle confiance en l’homme. L’atelier de laine nous retient longtemps, la mohair est douce et belle. Quelques kilomètres plus loin, nous retrouvons les voitures laissées là à l’aller, il ne reste plus qu’à rejoindre le point de départ. Nous terminons cette randonnée itinérante ravis d’avoir rencontré tant de gens passionnés qui militent, chacun à leur façon, pour la reconnaissance des vraies valeurs de partage, d’authenticité, valeurs que partage la grande famille des randonneurs.


lundi 15 mai 2017

La Renaudie - le 15 mai 2017

Merci à Lise

Un gros nounours



Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui c’est  Gaspard « le petit » de la randonnée. Lascaux le dépasse en longueur, en largeur et en hauteur, mais il en faut plus pour l’impressionner, d’autant que l’air débonnaire du nouveau incite plus au jeu qu’à la méfiance. Ils vont courir dans les bois jusqu’à ce que l’un des deux dise « pouce » et se couche par terre. Sous son épaisse fourrure, Lascaux souffre de la chaleur estivale de cet après-midi et il sera bien content de retrouver la voiture.

mercredi 10 mai 2017

Olliergues - le 10 mai 2017

Merci à Lise

Cinq sens ou plus ?

Il faut attendre une pause pour faire des photos en Rand’oxygène tant est grande la concentration. Au début, c’est un peu difficile, il y a plutôt des crispations que la détente demandée. Ce n’est pas évident d’harmoniser les pas et la respiration. Petit à petit, les choses deviennent plus simples et s’automatisent. L’intériorisation commence. Nous apprécions notre corps en train de bouger. Nos sens sont en éveil, le monde s’illumine et nous percevons le moindre élément, le ruisseau qui bruit au fond de la vallée, l’abeille qui butine, le vent qui nous caresse ou nous fouette le visage, l’orvet qui se prélasse au milieu du chemin, les lilas qui embaument. A l’arrivée, on a l’impression d’avoir fait une véritable cure de jouvence…