Merci à Lise
Silence et concentration
Il fait très doux. Le Batifol,
gros des dernières fontes de neige, est dans une forme tumultueuse. La lumière évoque plus une fin d’automne
qu’un plein hiver. Cette Rand’oxygène réunit les adeptes de la marche afghane,
certains parfaitement convaincus, d’autres plus hésitants. Les deux nouvelles
personnes venues essayer cette pratique sont un peu déroutées au départ par la
concentration qu’elle requiert, mais elles apprécient bien vite le
silence. Il faut trouver le bon rythme
pour caler les pas et la respiration, sans s’essouffler, sans s’asphyxier…
Après quelques hésitations, les choses s’automatisent et deviennent presque
naturelles. Mais, à la fin, Gaspard qui a trouvé un trésor gourmand sème la
perturbation en disparaissant. En marche afghane, il n’est pas prévu de courir
à la recherche d’un chien…
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