Novacelles - le 6 octobre 2013

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Merci à Lise

Chercheurs Dore

Venue de Saint-Eloy-La-Glacière, la Dolore s'offre un moment de répit dans une large boucle où s'incruste le bourg de Novacelles. C'est de là que les Chemins de Traverse avaient décidé d'accompagner, sur un beau chemin en encorbellement et à distance respectueuse, les eaux impétueuses de la rivière jusqu'au village d'Issandolanges. De ce hameau maintenant déserté les volutes de fumée de la dernière maison habitée s'échappaient encore il y a quelques dizaines d'années... Puis il a fallu s'extraire de cet étonnant repaire pour regagner les hauteurs proches d'Aubapeyre - la bien nommée - et retrouver dans les bois la carrière de "Pierre Blanche". Du sol on exploitait artisanalement le quartz laiteux qui était acheminé jusqu'à Saint-Etienne afin de produire des briques réfractaires pour les hauts fourneaux. Abandonnée, l'excavation a fait le lit d'une eau stagnante et inquiétante ; mais l'endroit pourrait être l'objet de nouvelles convoitises... Après un moment d'égarement - heureusement le Petit Doucet (devenu grand) nous a sortis d'affaire - nous étions en vue du" Moulin de Piers" ; ici pas d'eau abondante pour fournir l'énergie nécessaire au mouvement des deux tournants, mais la Dore encore toute fluette prête son concours en alimentant une réserve. De retour à Novacelles, après avoir emprunté quelques centaines de mètres du GR® 330 abandonné, nous faisions un tour de village avant de prendre congé de ce petit bout de Livradois qui, délivré de ses eaux, donne libre cours à deux belles rivières promises l'une à l'autre ; une fois assagies, Arlanc sera le témoin de leurs épousailles...