Merci à Françoise, Lise et Marianne
Une journée bien remplie
Nous quittons l’Orangerie par des
ruelles un peu secrètes que même Annie, notre Thiernoise, ne connaît pas. La
Durolle jette ses eaux bouillonnantes et on n’a aucune peine à imaginer que son
énergie a séduit nos ancêtres, installés en nombre pour former « la vallée
des usines ». Un guide conférencier du musée nous conte l’histoire du
couteau. Si la date d’origine de la coutellerie est incertaine et est encore
source de débats entre historiens, elle remonte à plusieurs siècles. Contrairement
à la papeterie ou aux tanneries, elle a su se maintenir jusqu’à nos jours et
évoluer avec de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux. A la sortie du
musée, nous pique-niquons en plein soleil dans les jardins de l’hôpital. La
température clémente et l’ambiance agréable nous incitent à lézarder, mais une
longue randonnée nous attend. Nous grimpons la succession d’escaliers pour
retrouver sur le plateau un sentier étroit et parfois malaisé qui nous mène aux
rouets plus ou moins en ruines. Les mécanismes encore en place inspirent l’imagination
et les spécialistes du groupe déduisent, comprennent, expliquent. Et puis,
c’est la redescente (qui s’accompagne encore de belles montées), certains sont
fatigués. Nous allons lentement et c’est de nuit que nous arrivons à Thiers magnifique,
tout paré des illuminations de Noël.
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